vendredi, juillet 26, 2024

Hausse de l’immobilier : Les villes moyennes en tête du classement à connaitre pour son investissement immobilier

Suite à la crise sanitaire, les prix de l’immobilier ont grimpé en flèche dans la majorité des villes françaises. Il est alors facile de penser que les grandes métropoles ont connu les plus fortes augmentations. Cependant, il n’en est rien. Ce sont en effet les villes moyennes qui dominent le classement des plus fortes augmentations de prix. Dans cet article, nous allons tout d’abord voir quelles sont les raisons de ces hausses. Nous vous présenterons ensuite le classement des 10 villes où les prix de l’immobilier ont le plus augmenté en cette année 2021. Ces chiffres sont tirés du baromètre LPI-SeLoger de juin 2021.


1 – Pourquoi les moyennes villes connaissent une hausse des prix de l’immobilier si intense ?

A – Les effets des confinements successifs

Les différents confinements qui ont été mis en place depuis le début de la crise sanitaire ont profondément modifié les habitudes de vies des Français. Si auparavant nombreux étaient ceux qui ne juraient que par les grandes métropoles, l’enfermement et le stress de la crise ont renversé la tendance. Les investisseurs recherchent désormais le calme des campagnes et des périphéries. Ils privilégient les espaces verts et la nature, plutôt que les grandes villes engorgées. Cette migration de la demande vers les villes de plus petites tailles est donc la première raison de la hausse fulgurante des prix de l’immobilier.

B – L’explosion du télétravail

Le développement rapide du télétravail a également participé à l’afflux massif des citadins des grandes villes vers les petites communes et les campagnes. En effet, de nombreux Français ont préféré télétravailler dans un logement calme avec un jardin, plutôt qu’enfermés au cœur d’une grande ville. La typologie des biens immobiliers les plus demandés a donc té drastiquement modifié. Les investisseurs recherchant en effet des logements plus grands et plus éloignés des grandes métropoles. C’est un point que nous avons notamment abordé dans notre article destiné à l’investissement locatif durant la crise sanitaire.

C – La pénurie de biens dans les grandes métropoles

Les tensions présentes sur le marché immobilier ont entraîné une baisse du nombre de lots disponibles, surtout dans les grandes villes. Déjà en 2020, on comptait environ 10% de biens immobiliers en moins sur les sites des grands promoteurs. Cette pénurie de biens est en partie causée par l’inquiétude des propriétaires face à la situation sanitaire et économique. Ces derniers sont de ce fait, plus hésitants lorsqu’il s’agit de vendre. Auront-ils la possibilité d’investir dans un nouveau logement qui correspondra à leurs attentes ? La vente n’est-elle pas trop risquée par les temps qui courent ? Tant d’interrogations qui entraient une diminution du volume de l’offre. En parallèle, la demande élevée accentue le phénomène.

D – La baisse des taux de crédits immobiliers

Les taux de crédits immobiliers n’ont jamais été aussi bas qu’en 2021. Ils descendent en effet en dessous des 1% chez certains organismes bancaires. Ce phénomène a évidemment pour effet d’augmenter le nombre de demandes de crédit de la part des futurs investisseurs. Ceux qui auront la chance d’en obtenir un pourront en effet maximiser la rentabilité de leur opération.

Il est cependant nécessaire de relativiser cette information. En effet, les taux de crédits très bas n’impliquent pas pour autant un relâchement de la vigilance des banques. Ces dernières se voient en effet contraintes de resserrer leurs exigences, maintenant plus que jamais. Pour obtenir un crédit immobilier et financer votre acquisition, il vous faudra donc avoir un dossier solide. Veillez donc à soigner les éléments suivants :

– Votre solvabilité

– Le type de contrat de travail (CDI de préférence)

– La gestion de vos comptes bancaires

– Votre situation familiale

– Votre capacité d’endettement

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre article sur les taux de crédits immobiliers pendant la crise sanitaire.

2 – Classement des 10 villes qui ont connu la plus forte hausse des prix de l’immobilier

Comme nous l’avons vu en introduction de cet article, ce classement se compose uniquement de villes de taille moyenne. Celles-ci comptent en effet entre 47 000 et 155 000 habitants. La commune en tête de ce classement est d’ailleurs celle qui compte la population la plus faible. Il s’agit en effet d’Évreux, avec environ 47 447 habitants, qui a connu cette année une hausse de ses prix de l’immobilier de 19,8%. Voici un tableau récapitulatif des 10 villes où les prix ont le plus flambé cette année.